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Histoire-Géo Meier
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15 octobre 2008

Méthode de cartographie (fiche 2)

MÉTHODE  DE CARTOGRAPHIE

1e étape : lire et comprendre le sujet afin d’en dégager la problématique

on ne sélectionne pas les informations et on n’organise pas la légende de la même façon selon le  thème.

2e étape : sélectionner les informations

on procède comme pour une composition, à la différence près qu’on ne retient que ce qui est cartographiable.

3e étape : élaborer la légende.

Il s’agit de classer les informations de façon hiérarchisée, classée  et logique en distinguant des parties auxquelles on donne un titre (qui correspondraient aux grandes parties d’un plan de composition).

4e étape : la rédaction de la légende

Elle se rend sur une feuille à part, afin d'être consultée en même temps que la carte. Il ne faut pas se contenter de donner une indication neutre mais il faut problématiser en fonction du sujet en indiquant en quoi le thème retenu s’y relie. Attention : on n’écrit pas de noms propres dans la légende, mais les caractéristiques du lieu retenu.

5e étape : le choix des symboles (cf fiche sur le langage cartographique).

Il demande une réelle réflexion. On les choisit selon des critères exigeants qu’il faut respecter : forme, couleur, épaisseur. Ils figurent toujours à gauche de la légende. On ne superpose jamais deux couleurs. Plus un phénomène est important, plus sa couleur est visible et sa taille marquée. Les phénomènes de même nature sont figurés de la même couleur.

6e étape : on passe à la réalisation de la carte (2e moitié de l’heure)

on utilise les feutres fins noirs pour les noms (villes, PAYS ou REGIONS, horizontalement), bleu pour l’eau (fleuves [dont on suit le cours] et mers). Les crayons de couleurs servent aux plages de couleur ( ni trop clairs [peu distincts] ni trop foncés[on ne lit pas les noms]). Les pourtours, symboles ponctuels, lignes et flèches sont tracés au feutre fin de la couleur choisie, éventuellement accompagnés de noms de la même couleur.

on écrit d’abord les noms de lieu, pour qu’ils soient évités par les autres symboles. Il faut les choisir en fonction du sujet que l'on traite.

On trace ensuite au crayon à papier les limites des grandes zones à colorier, et on exécute.

On passe aux autres symboles, en respectant les proportions.

 Quelques écueils à éviter : la surcharge rendant la carte illisible: il faut faire des choix ; les symboles qui se recoupent (flèches, traits) ; le gribouillage ( c’est ce qui saute le plus aux yeux) ; oublier les localisations: une carte sans noms ne sert à rien, puisque son rôle est de localiser!

Au total, la carte doit être plaisante à l’œil, facile à interpréter, elle doit mettre en évidence le plus important, et bien sûr être exacte.

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